"Les gouttes d'encre"

Les mains pourpres

SGDL - N° 2002.06.0542 - le 27 Juin 2002
ISBN - 2-84878-014-2 - éd. In Octavo - St Germain en Laye - //04/12/2003//
PRIX - 17 euros port gratuit pour 2 ex. et plus - Commande à l'auteur: - 5% - Mail: deadonline@free.fr

 Présentation du Roman

Une véritable vidéo écrite qui remonte l'auteur dans le passé des siens, en 1914, pour lui faire revivre - acteur ou spectateur - l'histoire des siens - et la sienne - et donc, de chacun de nous, en traversant les guerres, les conflits de 1914 à 1968, et en offrant aussi des peintures en 3D, de la vie des gens, de leur patriotisme volontaire et de leur fidélité aux principes de société si chèrement acquits par leurs pères... Jusqu'au grand tournant de 1968 où du haut de la pyramide, il fut décidé de remplacer leurs raisons d'y croire et d'espérer jusqu'à donner le meilleur d'eux mêmes... par des valeurs qui ne pouvaient qu'offrir le spectacle de cette société dénaturée, sans repères ni fondations qui est la nôtre en 2006.

présentation aux Salons suivants :

  - Salon du Livre de Nancy 2004 "Le Livre sur la Place"
  - Salon du Livre de Colmar 2004
  - 5° Salon du Livre Historique de La Ferté sous Jouarres 2004
  - Salon Internationnel du Livre de Paris 2005   Parc des Exposition
Porte de Versailles
- 6° Salon du Livre "Histoire et Témoignages" dans la ville de MEAUX - les samedi 22 et dimanche 23 Octobre 2005, organisé par l'A.S.O.R Association des S/Officiers de Réserve.

Année 2006

L'auteur annonce avec joie, qu'il a résilié son contrat avec son étiteur "IN OCTAVO Editions" basé à Saint Germain en Laye, pour causes de "non respect de contrat".
Le roman repassera bientôt sous presse,
promotionné cette fois par une vraie maison d'édition.

En clair, l'éditeur n'a pas éxécuté ses obligations y inscrites. Nombreux sont, malheureusement, de soi-disant Editeurs, à se faire ainsi réputation de l'être, en grattant la couenne des auteurs non institutionnels. Il est malheureusement trop tard lorsqu'on s'en apperçoit. Mais celà n'est pas gratuit: c'est un mal de société à une époque qui voit le nid de la démocratie se transformer en dictature médiaco/politique.

Manifestons contre Le goulag des idées et de la culture prédigérés
Faisons face aux éléphants en fauteuils roulants,
qui prétendent imposer à tous, les règles d'une littérature à trois sous de fer-blanc

Et recréons - c'est possible - l'appel du 18 JUin 2006 version culturelle.

" VIVE LA CULTURE... LIBRE !" - Y clamerait le Grand Charles version 2006, bien sûr !

 

Nota: "Les mains pourpres" ont malgré tout survécu; grâce à la pugnacité de ceux, nombreux, qui, séduits par le caractère très particulier du roman dans le sens du voyage de chacun de nous dans ses racines, ont aidé l'auteur à le promouvoir, ainsi qu'à créer ce site Internet pour diffuser ses idées par ses écrits.


Salon International du livre de Paris -
Dédicace librairie à Castres - détails à venir

 
-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:-:

Une grande et vieille maison dans un village immobile. Un homme s’y est retiré et vit seul en compagnie d’un couple de bergers Groënendaëls. Il a décidé d’assouvir enfin son désir d’écrire, que les circonstances d’une vie mouvementée ont toujours repoussé.

Ce jour-là l’homme est fatigué...sans inspiration Le silence règne partout , la lumière fuit l’obscurité. Une fantasmagorie et une magie le subjuguent au moment où le dernier rai de lumière ne fait plus apparaître à ses yeux que les deux taches blanches de ses mains dans lesquelles son esprit est irrésistiblement attiré, jusqu’à s’y fondre dans la chair et le sang.

Lequel d’entre-eux voyage et vit ? Lequel aime ou souffre ? Sortira-t-il indemne ou meurtri de cette expérience aux confins de l’impossible ?

Lequel, de son corps astral, de son esprit ou de lui-même est acteur ? Lequel est témoin ?

Avis

Images sans concessions d’une aventure qui ne laisse aucun répit au lecteur ; enterré vivant en 1917 – abandonné lâchement en première ligne en 40, par ses officiers - résistant malin et truculent dans les forêts profondes des Vosges – et chef d’un commando de sept hommes sans nom, perdus dans les sanglants combats d’influences internationales en Afrique Noire des années 60 ; il ne devra son salut et celui de ses hommes qu’à l’esprit de son père et celui d’un général, ancien pilote de l’escadrille « Normandie Niemen » qui lui appris à piloter à 17 ans. Deux hommes, qui scelleront en lui pour la vie, les bases philosophiques de ce qui construit l’idée du fait « d’être un homme »… Aux commandes d’un Fieseler Storch, pris d’assaut dans une savane Africaine avec la force du désespoir avec ses hommes, le lecteur atterira en pleine tension, aux mots – « FIN ? » « PEUT-ÊTRE… » - En fait, dans un monde qui franchit à toute vitesse la frontière d’une autre époque… C’est une autre histoire… Un autre roman !

Extrait 1 Bon ! C’est maintenant ou jamais… Je respire un grand coup… C’est parti !
Je tire sur la ficelle qui court jusqu’au poignet du tireur d’élite. Une idée du capitaine ça ! Il s’est aussi confectionné une armature pour que son chapeau ne laisse pas tomber l’eau sur ses yeux et sa lunette. C’est un champion de tir, mais personnellement, je n’estime pas à plus d’une chance sur vingt, de faire mouche à cette distance par ce temps… Mais lorsqu’on a plus rien à perdre, Dieu et Diable ne sont jamais loin de nous…! De fait, le silencieux de l’arme et les premiers grondements complices du tonnerre, empêchent les sentinelles abritées sous les ailes de l’avion, d’entendre les détonations.

lire la suite

Extrait 3 - « Non, fiston, tu ne rêves pas. La Deuche et nous, sommes tout à la fois en bas et ici. Dans deux ans, le moi d’en bas va bousiller sa bagnole sur un poteau téléphonique à Saint-Aubin-Châteauneuf… Ici, j’ai cinquante-cinq ans alors que je suis mort à quatre-vingt-quatre à quatre cents bornes d’ici. Toi, tu te permets un voyage dans le temps en te faufilant dans la peau de tes vingt-cinq ans et de tes quatre-vingts kilos ; alors qu’ailleurs, tu as cinquante-six ans, que tu pèse 130 kilos... Et qu’en plus tu n’es pas mort… ! Tout ça , parce-que , assis par terre en plein mois de février 2002, tu avais un coup de blues devant une cheminée froide… Avoue tout de même que c’est rigolo !

lire la suite

Extrait 2 - « Police Allemande… Ouvrez tout de suite, ou on casse la porte et vous serez fusillés ! »
Le « Sicki », qui a retrouvé ses réflexes, se met à aboyer de sa plus belle voix. Marguerite sort en trombe de son lit, passe rapidement le grand et lourd châle qui sert souvent ici de robe de chambre, et s’en va ouvrir la porte. En file indienne, puisqu’il est impossible d’emprunter à deux de front ces couloirs vosgiens, une dizaine de soldats envahissent les lieux de la cave au grenier, et se mettent en devoir de tout retourner. Le chien, pas d’accord du tout, reçoit un coup de crosse qui le met K.O. En fait, c’est mieux pour lui !


lire la suite

Extrait 4.../... Noirs et blancs, hâves, vêtus de treillis camouflés usés, déchirés et tellement imbibés d’eau, qu’ils leur sont une seconde peau. Ils sont coiffés de chapeaux de brousse, sans forme et chaussés de n’importe quoi. Une rangers, découpée sur une cheville, montre une boursouflure rouge-violet, chacun porte un sac à dos sur ses épaules. Trois d’entre-eux pressent une arme masquée de branches et de feuilles contre leur poitrine… Je reconnais des « Thompson. » Un autre, allongé, fondu aux racines qui courent sur le sol, est coiffé d’un curieux chapeau à la Robin des bois, il fait corps avec un fusil braqué droit devant lui, et surmonté d’une lunette entourée de chiffons... Deux sont recroquevillés, comme des fœtus, le menton sur la poitrine, leur arme ajustée en bandoulière sur leurs reins. Dans leurs mains, remontées à hauteur du cou : des grenades !

lire la suite

Règles d'utilisation du site | Espace Observations & Communication  ©2005 Michel-Louis LEONARD