"Les gouttes d'encre"

Humbata ou - "Le 7ème démon de Babylone"


Présentation

 

  • Très tôt, les avenirs "prédigérés" que les sociétés modernes offraient déja à ses contemporains, poussèrent Alexis à s'échapper dès que les portes dérobées de l'aventure s'offraient à lui; c'est dire, à chaque fois qu'un spectre d'immobilisme quelconque s'arrêtait un peu trop longtemps à son goût à dévisager son intérieur spirituel.

    C'est ainsi qu'il passa la plus grande partie de sa vie à bourlinguer en long et en large de la planète, pour satisfaisaire sa curiosité des multiples cultures humaines, des choses de la nature, et des êtres qui en vivent; ainsi que pour nourrir sa passion de l'insolite et des mystères du passé ou du présent .
    S'il avait décidé, quelques petites années avant et pour un temps, de poser son sac, c'était pour laisser s'en échapper les seules richesses dont il l'avait rempli - Ce qu'il avait appris sur les pages de ces livres silencieux qu'il avait parcourus et emmagasinés, espérant pouvoir les partager un jour, avec tous ceux qui, il le pensait, n'avaient pas eu sa chance. C'est ainsi qu'il devint - "écrivain" - . Mais il était trop imprégné de liberté et de simplicité pour que, (après avoir posé son sac dans sa bourgogne natale) son regard, ses manières de vivre et sa philosophie, ne le classent pas comme chantre d'un anti-conformisme à ôdeur de souffre.
    Dangereux pour la cohésion de principes de status-quo multi-centenaires, il devient l’objet de la défiance de certains notables de la région. Des ignorants institutionnels de ce qui pourrait exister au delà du bout de leur nez. Ils craignent son franc-parler et son absence de soumission aux règles non-écrites et insidieuses de leur société encore inféodée à des comportements issus d'un régime théoriquement révolu. Un évènement malheureux survient, en fait provoqué par la propre inconstance de cet "Estabishment local", est alors transformé en un mensonge concerté, et aboutit à un quasi lynchage d'Alexis, à son arrestation et à l’« exécution sauvage  » de son chien et meilleur ami, avec la complicité d'un officier de gendarmerie "courtisan".
    Cet acte injuste, trop significatif de la cruauté de l'homme inculte, est si violent et pervers, qu’il déclenche un bouleversement temporel qui réveille un monde de démons disparus, 4.000 ans avant Jésus Christ. HUMBATA lui-même, le septième démon de Babylone dans l’ancienne Mésopotamie (l'Irak actuel), décide de punir les hommes de leurs cruautés.
    Alexis, à son corps défendant, devient le vecteur principal d'une punition sortie tout droit d'une autre dimension, et engage une lutte forcenée contre lui-même et nombre de services secrets d’états, comme de religions du monde entier qui, après quelques temps de stupeur et d'analyses infructueuses, se mettent sur les dents afin de s’accaparer et maîtriser un pouvoir inconnu et effrayant dont ils ne savent rien, sinon qu'il est directement en relation avec Alexis.

Avis

En cours d'écriture, mais déjà bien avancé, ce roman n'est pas qu'une scène sur laquelle sont installés des décors entre lesquels évoluent les sociétés contemporaines incapables, malgré qu'elles détiennent les clés de leur avenir, de se porter vraiment en adéquation comportementale avec les avancées technologiques, scientifiques et philosophiques du XXI° siècle. Il se veut aussi, d'être un vrai "thriller" dans lequel, policiers, espions et tueurs de haut-vol, vont se confronter à un immatériel insaisissable. Ils chercheront à s'accaparer à tout prix un secret, dont ils n'ont aucune idée conceptuelle, hors de savoir qu'il contient le pouvoir d'apporter la mort à des personnages, dont on ne devine qu'elle étaient menacées, qu'après après leur mort... Pour laquelle il est impossible d'apporter la preuve qu'il résulte d'un meurtre prémédité; et surtout, qu' Alexis y serait mêlé. Pourtant, d'une manière ou d'une autre, Alexis leur apparaît toujours, de près ou de loin, en position de trait d'union entre la victime et la mort qui la frappe. Le destin d'Alexis est suspendu. Il dépend d'une notion pour laquelle il n'existe pas d' explication rationelle plausible .

Extrait 1Un carreau d’arbalète roux-argenté perfora la tache de lumière qui envahit le seuil de la porte que venait d’ouvrir la petite fille. Un petit Yorkshire en fait, qui traversa la rue pour se planter littéralement la truffe sur le haut portillon grillagé de la maison d’en face. Sans discontinuer il aboyait et sautait comme un ressort pour franchir l’obstacle ; et L’enfant, de neuf ou dix ans, les mains jointes sous le menton, riait joyeusement au spectacle du petit chien qui labourait furieusement la trame de métal plat du portillon avec ses griffes.
Aux anges, la petite fille, heureuse, sautillait sur l’étroite bande de trottoir.

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Extrait 3 HUMBATA (appelé aussi HUMWAWA) est un démon, un démon de l’antique, d’avant « l’Histoire ». ENLIL était le dieu des dieux descendus de l’espace sur la terre, et c’est dans l’immense et mystérieuse « Mésopotamie » qu’ils créèrent la race des hommes ! Très vite, ceux-ci ne voulurent vivre que pour vivre... Alors, les dieux décidèrent de leur envoyer des émanations d’eux-mêmes, des êtres supérieurs dont la mission était de leur apporter la connaissance, le goût de l’organisation et le respect de leur état propre comme de celui de leurs créateurs. Mais, l’homme, n’ayant acquis qu’une conception très limitée de son horizon de sagesse, cette transmission ne se réalisa pas comme prévu.

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Extrait 2 Vendredi, 16. heures  30 ! Le téléphone se mis à sonner dans le bureau 3 des affaires spéciales des Renseignements Généraux de la rue de Penthièvre à Paris, au moment où, pour une fois, le capitaine François ROCHER bouclait son sac à dos et pensait rentrer chez lui plus tôt que d’habitude, pour un week-end de quatre jours dont deux de RTT. En plus, coup de veine, une Honda 650 Transalp XLV toute neuve, arrivée la veille dans le parc police.

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Extrait 4 Le premier dromadaire était monté par un bédouin, l’autre était chargé de deux volumineux ballots de toile qui abritaient trois caisses de bonne taille. La monture de l’homme, était plus grande que l’autre. Au pommeau en forme de croix, à l’avant de la selle, étaient attachées les courroies de deux outres encore à moitié remplies d’eau et un long sabre à lame droite dans un fourreau recouvert d’une peau de lion.

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