"Les gouttes d'encre"

Espace Philo

Vaste Débat

J'en retiens cette définition: - " Domaine de la culture constitué par un ensemble d'interrogations, de réflexions et de recherches à caractère rationnel menées depuis l'Antiquité grecque sur l'être, les causes, les valeurs, etc., et mettant en jeu, dans la diversité des voies empruntées et des réponses retenues, le rapport de l'homme au monde et à son propre savoir". (cf: Le Petit Larousse illustré 1999. © Larousse, 1998.)

Rassurez-vous, depuis cette date cette définition n'a pas changé. Toujours d'une très haute valeur, elle reste une des plus grande préoccupation métaphysique de l'homme.

Elle peut pourtant servir à engager des peuples à mener à d'autres une guerre sans merci - des habitants d'un même pays à engager entre-eux une guerre civile - Des communautés à se haïr - et transformer des amis en ennemis... Et, grâce au savoir faire millénaire de l'homme, faire se combattre les dieux.

Malgré tout: peuples, pays, communautés, amis et j'en oublie, ne sont que des mots qui désignent une même chose.

L'Olympe tient le Styx par la queue - Un symbole à partir duquel on peut en extrapoler bien d'autres, comme l'ont fait bien des penseurs.


Que n'a-t-il pas été développé autour de ce mot - "Philosophie"? - Rien ! et sinon Rien: Tout ! je préfère les deux mots dans cet ordre en guise de réponse, car ils correspondent ainsi parfaitement au sigle du Yin et du yang - du bien et du mal - du beau et de l'affreux - ou encore, du "noir et du blanc", ensemble exprimé, par le "pavé mosaïque" dans les temples maçonniques.

Tout ce qui peut l'être a été dit, dans tous les sens et sous toutes les formes (ou presque) ! Pourquoi alors, d'innombrables ténors de toutes catégories de la chose en remettent-ils chaque jour une couche dans tous les espaces où l'homme en a discuté jusqu'à la seconde écoulée ? Et pourquoi le pamphléteur que je suis, paraît-il vouloir faire de même ? Simplet, notre bon Simplet, (Je l'aime beaucoup Simplet) répondrait tout simplement ceci:

"parce-que: tout en sachant pertinemment que ces penseurs ne trouveront jamais de réponse à cette quadrature du cercle que représente la philosophie , ils éprouvent le besoin vital d'être au "top-virgule" de ce qui s'en dit à chaque seconde de leur vie. Mais que pour atteindre ce point culminant éphémère, ils doivent constamment rester au "top-virgule" de ce qui en a été dit à la seconde d'avant... Et comme leurs mémoires dynamiques ne seront jamais assez performantes , ils doivent refaire le monde à chaque fois.

En ce qui me concerne, il y a pourtant une petite différence, dont il serait utile peut-être de tenir compte: En effet, tout en étant passionné par la philosophie, je fais tous les efforts possibles pour ne pas en être ou en rester dupe, compte tenu de la manière qu'ont les hommes, de n'en attirer les bienfaits qu'au bénéfice du seul espace cosmique qui les concernent - Dans des limites, qui ne doivent surtout pas s'étendre au-delà du champ visuel qu'ils peuvent contrôler.

En langage plus clair cela signifie pour moi: que les hommes développent autant qu'ils le peuvent le tronc de l'arbre de la philosophie, mais règlent très précisément le nombre et le développement des branches qui s'en expriment, pour qu'avec le feuillage, l'ensemble de l'arbre corresponde à leurs goûts très personnels de l'ésthétique.

 

La Grande Bataille du Grand YAKA
Pourquoi bouge-t-on, toi et moi ? Pour ma part, j’ai des scrupules, à faire part de mes idées à ce propos… Et toi mon ami ? Tu te poses des questions ? Oui, certes, nous pensons qu’il y a encore beaucoup à travailler le sujet avant d’en pouvoir dire quoi que ce soit qui semblerait reposer’ sur du concret ! Il est certain que je n’ai pas la prétention d’être seul à mariner ainsi dans la cale du navire. Je ne pense pas seulement, à ceux qui me sont proches, qui m’acceptent tel que je suis et que je crois sincères, Mais je crois être là pour une raison bien déterminée. Compte tenu que je suis toujours vivant après cinquante neuf ans de vie, dont quelques quarante à vivre au milieu de bien des risques non conventionnels, j’en déduit que cette ou ces raisons doivent exister.

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Terrorismus
Essai liminaire sur le terrorisme:

Définition de Larousse : « Ensemble d'actes de violence (attentats, prises d'otages, etc.) commis par une organisation pour créer un climat d'insécurité, pour exercer un chantage sur un gouvernement, pour satisfaire une haine à l'égard d'une communauté, d'un pays, d'un système. »

Définition (par logique): "Pratique de la terreur dans le but d'imposer ses conceptions aux plus faibles."

La comparaison des deux définitions, fait apparaître deux observations à la lecture de la première et une à la lecture de la seconde :

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Terrorismus 2
Aborder deux fois la question du terrorisme dans le cadre d'un site de présentation littéraire - Est-ce utile et necéssaire?
Je n'en suis pas absolument sûr, mais je sais que dès l'instant ou l'on commence à développer une idée, on choisit une direction dont on ne détermine l'angle qu'après un certain temps. En effet, une idée est toujours autonôme, elle possède une valeur d'existence qui lui est propre, car elle est toujours née bien avant celui qui pense en être l'auteur... Et quelle que soit l'origine et les tendances de tous ordres de celui-ci, elle l'utilise sans aucun complexe, pour se structurer elle-même en se transformant après être passée par le tamis qui a recueilli l'essence de l'expérience de la vie dudit auteur par procuration. Les idées sont les maîtraisses les plus infidèles de l'univers; ce sont les seuls êtres immortels de l'univers. Elles naissent identiques selon la souche d'origine, mais se nourrisent de tout, et se désaltèrent à toutes les sources.

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