"Les gouttes d'encre"

La Grande Bataille du Grand YAKA...

Pourquoi bouge-t-on, toi et moi en fond de cale de ce bateau qui nous amène on ne sait pas où ? Pour ma part, j’ai des scrupules, à faire part de mes idées à ce propos… Et toi mon ami ? Te poses-tu des questions ?

Oui, certes, nous pensons qu’il y a encore beaucoup à travailler le sujet avant d’en pouvoir dire quoi que ce soit qui semblerait reposer sur quelque-chose de concret... Je n’ai certes pas la prétention d’être seul à mariner ainsi du cerveau dans la cale du navire, et je ne pense pas en disant cela, seulement à ceux qui me sont proches, qui m’acceptent tel que je suis et que je crois sincères.

Mais je crois que nous sommes tous là, et donc moi-même pour une raison bien déterminée. A preuve que je suis toujours vivant après cinquante neuf ans de vie, dont quelques quarante à vivre au milieu de bien des risques non conventionnels; j’en déduit que cette ou ces raisons doivent exister.

A différents stades de ma vie, j'ai ressenti l’action de « forces » qu'il m'est impossible de décrire précisément. A plusieurs reprises, elles ont agit sur moi de manière à ce que je modifie ma manière de marcher sur le chemin que j'avais emprunté, écartant ainsi le danger vers lequel je me dirigeais tout droit.

Alors pourquoi bouge-t-on?

Le danger de vivre ? Il est absolument partout. Depuis que l’univers s’est ébranlé. Pas un millimètre, linéaire, carré ou cubique n’en est dépourvu. La manière de vivre, de penser et d’appliquer chaque jour qui passe, l’enseignement juste acquis du jour précédent, fait que tu n’a pas affaire à lui. En fait, tu marches toute ta vie sur la queue, le ventre et la tête de millions de possibilités de te perdre un peu, beaucoup, passionnément ou complètement ; sans omettre que tu peux aussi marcher sur le corps de quelques possibilités non négligeables... "de ne rien voir du tout". Et dire qu’existent des gens qui ont passé, et passent encore effectivement leur vie ainsi…

Notre destin est tout de même, je le pense, de rapporter " quelque part ", lorsque l’on quitte ce monde connu, l’expérience de ce qui nous a permis d’atteindre "un tel" point au cours de notre vie sur terre. Le reste, "la biologie ", n’a pas plus d’importance que la carcasse de voiture prête à entrer dans une presse et, quelle que soit l'importance de cette enveloppe que nous aimons tant, ce que nous représentons, n’est pas, et n’a jamais été là. Ce que nous sommes, ce que nous étions, plutôt n’était en fait que la fusion de tout ce qui représente la valeur ajoutée née de ce que nous avons appris nous-mêmes. Cela bien sûr est traité d’une manière que j’ignore et rejoint toutes les autres vies dans la Grande Marmite du Mystère de l’Existence du Grand Univers (G.M.M.E.G.U pour les intimes).

Le temps de l'individualité de ce "mystère" qui vit en l'homme tout le temps qu'il reste debout, et peut-être, sur la base d'autres variables, dans chaque autre être vivant, n'est pas quantifiable par les moyens mathématiques et les connaissances que nous maîtrisons... Le sera-t-il un jour ? Je ne parierai pas un dollar là-dessus tant que la seule raison de la création sera attribuée à "la volonté divine" Mais peut-être que pour faire un premier pas, il faudrait se demander s'il ne s'agirait pas en fait: d'une "volonté de raison", en éliminant l'épithète "divine" et les majuscules que par tradition on place en premier à chaque mot que l'homme attribue à tout ce qu'il imagine d'origine "divine"...

Alors, pourquoi  se battre dans la vie alors que le sort final semble identique pour tous ?

Eh bien justement, parce que nous ne possédons la preuve de rien. Fonction de cela, ayant atteint un niveau intermédiaire d’évolution, certains d’entre nous cessent tout simplement d’agir. Cette réaction en amène d’autres à profiter de cet état de fait, pour imposer à leurs regards, les limites du monde qu’ils leur concèderont, et dans lequel (même si je vais un peu rapidement au but) ils seront "traits" jusqu’à la fin de leur vie sans que quiconque, y compris les « traités », ne s’en émeuvent.

Se battre pour quoi encore ?

Pour réussir dans la vie sociale ? Ne pas manquer d’argent ? Ne pas perdre sa maison ? Pour rester jeune le plus longtemps possible ? Pour manger à sa faim ? Pour élever et/ou éduquer ses enfants afin qu’ils aient la force morale nécessaire pour marcher plus loin que nous ? Se battre pour la paix dans le monde ? Ou se battre simplement pour ne pas être battu ?

Les motifs ne manquent pas, loin s’en faut, mais si tous ceux que je viens de citer sont, seuls ou ensemble, des motifs valables et respectables, il en est un et un seul qui les rassemble TOUS et qui intègre tous les autres.

Se battre pour le respect… !

Tout un programme dans lequel j’ai compris que ce « Moi de moi-même » s’est depuis longtemps investi, bien avant que j’ai conscience de son existence.

Le respect…! Quel vaste domaine à explorer… Alors que chaque jour de notre quête nous fait découvrir les cadavres de tant de ceux qui nous ont précédés sur cette piste…

Alors, se battre pour le respect de quoi saperlipopette ? Quand tout semble organisé pour de fait, obtenir une réaction opposée de ceux qui s’y déterminent  ? Eh bien… ? Mais, bon sang mais, c’est… Bien sûr… ! Il faut se battre pour le respect du simple fait de notre existence. Le respect de soi même, équilibré avec le meilleur respect des autres dans la meilleure osmose avec tout ce qui nous entoure.

Faaafafa-ciiile à ddddddire et diff-ff-fi-fi-cile à toutt-tou-toujours re-re-reres-pecter, diront ceux que le respect émeuvent; c’est vrai, mais facile tout de même à concevoir. La citation suivante le dit bien d’ailleurs :

" Ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement et les mots pour le dire, viennent aisément "

Belle, très belle citation laquelle aurait dû être étudiée plus profondément dans les classes primaires dès qu’elles virent le jour, cela aurait évité bien des emmerdements à l’humanité et au monde.

Tout cela est clair, net, direct ! Que ce serait beau... si l’auteur de cette citation avait bien voulu nous préciser un peu mieux les détails de ce qu'elle implique… Mais peut-être était-il nécessaire qu’il en reste là - afin de laisser aux autres le soin de réfléchir un peu… Je vais donc faire en sorte de préciser à sa place.

  • Ce qui se conçoit , c’est ce qui s’apprend, par confrontation naturelle au fait des choses de la vie à quoi s’ajoute ce que l’on apprend par décision personnelle.
  • Bien , c’est le fait de notre adhésion totale à la mise en activité de tous nos sens humains pour l’acquisition des données qui se présentent.
  • S’énonce clairement, c’est l’étude par la comparaison, de son propre acquis et de celui des autres.
  • Et les mots pour le dire, c’est ce que chacun de nous a conscience de savoir et de pouvoir exprimer en agissant, après avoir étudié dans le sens de ce qui précède.
  • Viennent aisément, c’est reconnaître que les choix que l’on peut faire, ce que l’on peut dire par la suite, sont des actions exécutées en parfaite connaissance de cause par chacun de nous. Il ne nous est donc pas possible sauf preuve du contraire de nous défausser de notre responsabilité d’actions.
Cette citation n’est que le préalable, le chemin d'un apprenti en toutes choses... jusqu’à ce qu’il saute dans l’inconnu de l’univers des prises de décisions.

Aucun individu ne peut réclamer, à ce titre d’individu, d’autre responsabilités que la sienne quand à ce qu’il adviendra de lui-même, et des autres, en raison de ses prises de décisions. Ceci ne le dégage pas d’être associé en responsabilité de ce qu’il adviendra, de lui-même, et des autres, par le fait qu’il n’ait pas contredit ce qu’il pensait inexact, du dire d’un ou plusieurs autres, ou encore pour n’avoir pas au moins tenté, d’empêcher une quelconque réalisation, selon lui négative, ou préjudiciable, tant à un individu qu'à une collectivité. Cette citation est le chemin que tous sans exception, sans possibilité de choix, nous prenons et prendrons à l’exemple de ceux qui nous ont précédés, c’est un chemin de croix à quatre stations dont nous ignorons l’existence au départ et la position tout le temps, jusqu’à ce que nous les découvrions. Ira-t-on jusqu’à la suivante ? Cela dépendra de ce que nous avons compris du bout de chemin précédemment parcouru …

"Plus à l’ouest...!" Dit le Professeur Tournesol… Peut-être qu'un jour nous comprendrons que la fin du chemin est tout aussi proche que peut être hors des limites de l'homme l'éternité de la vie qui reste à parcourir; sans aucune garantie en finalité, qu'il puisse y comprendre quoi que ce soit.

Je vais à présent, parler des autres que j’oubliais quelque peu…

- De ceux qui n’ont pas envie ou pas assez de curiosité ou de volonté pour repartir de la première station pour aller voir plus loin comment ça se passe, préférant, là où ils se trouvent, planter des choux ou autre chose qu’ils vendront ainsi aux " concombres" qui décideront de continuer.

Ce sont les maraîchers. (que les vrais maraîchers ne se vexent pas)

- De ceux qui s’arrêtent à la seconde station, se demandant pourquoi ils ne se sont pas arrêtés à la première. Ayant marché plus longtemps, ils en savent plus, alors ils profiteront de ceux d’en-dessous et de ceux d’en-dessus.

Ce sont les commerçants. (que les vrais commerçants ne prennent pas la mouche.)

- De ceux qui jettent l’éponge à la troisième station, en rogne qu'ils sont de n'y avoir pas trouvé, la fin du chemin. Ils croyaient enfin tout savoir à cette arrivée… N’ayant pas envie de repartir, ne sachant combien de stations restent encore, étant plus savants tout de même et plus forts de leur marche, ils décrètent que: sachant tout ce qu’il y a à savoir selon eux, plus loin résident les démons qui se battent dans le feu, la glace, l’horreur et l’enfer… Ils se font alors oracles, pythies, devins et astrologues.

Ce sont les voleurs. (que les voleurs me pardonnent)

- Je n'oublierais pas ceux qui, se relevant encore une fois atteignent le bout du chemin. Ceux-là, ont souffert tout au long de leur longue marche, ils se sont aguerris, ils sont forts et surtout, ils ont apprit… Mais certains au sein des épreuves, se sont forgés des images aussi préconçues qu’inexactes de ce qu’ils trouveront en finalité: tels principalement, la puissance, le pouvoir et la richesse. Ils se rendent compte qu’en fait, la seule richesse obtenue réside dans la connaissance de soi-même et dans un saut dans l’inconnu auquel nul n’échappe. Alors, revendiquant d'être les seuls à posséder la connaissance du chemin, ainsi que le pouvoir de le parcourir en tous sens, ils décident de se faire payer de leurs efforts par tous ceux qui sont restés vivre en arrière.

Les précédents avaient inventé l’enfer ?
Va pour l’enfer !
Eux, décident d’inventer dieu !

Ils s’instituent bien sûr, la qualité de savants de dieu et s’en font désigner prophètes, créent des castes de prêtres qui interdisent à tous, eux non compris cela va de soi, de parler directement à dieu, et en un mot de transmettre quoi que ce soit de ce qu’ils auraient, ou ont compris. Se réservant ainsi la maîtrise des esprits, en passant par la nécessaire maîtrise des sciences et en particulier de celle de la médecine, connexe de la mansuétude divine. Sans omettre non plus, selon un calcul judicieux, de concéder à ceux des autres qui leur sont favorables : la direction de l'exploitation temporelle c’est à dire :

"la politique"

 

Ceux là, n’ont pas de nom. (pas de nom, pas d’offense je ne risque rien… Peut être.)

Mais si interdire est facile, empêcher est bien plus ardu et ce, quel que soit l'endroit duquel on regarde le panneau. Toute station est une plate forme de départ ou de retour et souvent la station d’arrivée n’est que le point de départ.

Pour parler "des autres" à n'en oublier aucun, Il faut aussi préciser qu'il existe aussi "les rebelles"...

- Ceux qui plongent malgré les interdits, les requins, le froid ou le feu. Ceux qui, malgré la torture, malgré les anathèmes, les pestes et les choléras, tordent le cou à l’histoire, aux dieux, aux principes fabriqués et aux idées pré-conçues... Ceux qui réveillent les cerveaux endormis...

Transfert d’idée, de volonté et de curiosité égale transfert d’homme ! Rien ni personne ne maîtrisera tout, de même que la puissance d’une révolte s’enfle d’autant plus que la volonté de maîtriser tout se manifeste.


L’univers est ainsi: "Né d’un rien qui était tout, sans le savoir... Il retournera peut-être au rien lorsqu’il saura ce que signifiait être tout !"

Chacun de nous possède au fond de lui-même les forces que la curiosité fabrique, donc les possibilités d’apprendre. Une contrepartie existe à cet acquisition de savoir : l’accession à la vraie connaissance qui n’est permise que dans la mesure où celui qui veut y prétendre accepte de devenir le nouveau personnage que l’acquisition de cette connaissance a fait de lui - et exclue celui qu'il était avant...!

C’est le coté "vache" de l'histoire, car une connaissance nouvelle de 1 millimètre et demi, oblige un homme qui en a déjà acquis deux mètres, à changer totalement pour ne gagner qu’un millimètre et demi… Et en plus, cela ne se voit même pas à l’œil nu. (ça ma rappelle la blague du Lièvre qui court après une tortue sans jamais pouvoir la rattraper... Vous riez, mais c'est du sérieux savez-vous ? Vous trouverez ça en pianotant "le lièvre et la tortue dans la barre GOOGLE.)

En fait, l’homme, qui veut absolument savoir, s’enferme dans l’obligation de se re-fabriquer lui-même à chaque acquisition ; il ne peut donc aimer et être fidèle qu’à lui même et à ceux qui, comme lui, acceptent cette même obligation.

Pour un sacrifice, c’en est un gros. Peu d’êtres sont en ainsi faits, capables de l’accepter, car ils ne peuvent aimer vraiment, que ceux qui leur ressemblent. Ils souffrent aussi plus que les autres lorsque leurs acquis viennent faire s’opposer en eux les principes qu’ils y ont généré, à ceux qui gèrent déjà les connaissances acquises par leurs pairs. Bon, acceptons de poser le raisonnement sur un tel postulat, et qualifions le de VRAI pour la qualité de l’expérience, cela impliquerait-il que :

  • Plus deux frères, même jumeaux, travailleraient séparément à étudier les mêmes thèmes, plus leurs routes risqueraient de diverger ? Si oui, alors pourquoi ne travaillent-ils pas ensemble ?

" Juste !"  Tiens, la voix de Simplet... On ne lui avait pas vu le haut du bonnet depuis quelques siècles à celui-là !

" Y A Qu’A ...! Et toi, Simplet, fais un entracte s'il te plaît...!"

Ca, c’est la voix de tonnerre du Grand YAKA ! Toujours un peu suspicieux, il était dissimulé juste au-dessus… derrière un nuage bas et sombre. Il espionnait les théories que depuis quelques-temps mon esprit construisait silencieusement dans ma tête, au milieu de tous mes semblables, dont certains, sans aucun doute, en faisaient autant.

Étincelant d’omnipotence, précédé du bon visage farceur de l’unique petit Simplet de l’univers sous son bonnet vert, il descendit du nuage, et se posa comme un duvet l’aurait fait, au milieu de la foule des cerveaux qui tournaient en rond autour d’un tas de questions insatisfaites. Il nous toisa tous avec une expression d'immense bonté et de compréhension sans limites, comme le meilleur des pères, au sein d'une marmaille avide de boire ses réponses à leurs « pourquoi ? » ! Puis, après un long silence, sa belle voix de baryton se fit à nouveau entendre…

  • " Bien, alors installez une grande table, et tout plein de chaises autour ! Au trot ! Et commencez à travailler, je reviens…! " Dit le Grand YAKA, créateur de toutes choses, et… qui va se reposer d’avoir autant pensé.

Lorsqu’il se re-pointe une heure après, il ne voit qu'une foule de gens debout en train de discuter… " Alors, n’avez-vous pas compris tout à l’heure ? " Tonne–t- il… Les gens s’écartent alors devant lui, et il peut constater que la table est totalement occupée de gens qui travaillent.

  • " Eh bien, qu’à cela ne tienne… " maugréa-t-il, " rouge d’une colère contenue, « qu’attendez-vous, pour aller quérir d’autres tables et d’autres chaises… ? Et ensuite travaillez tous… Et que ça saute, nom d’une pipe… !  Je vais revenir contrôler tout ça ! " dit-il, en repartant se reposer de cette nouvelle pensée.

    ("Je vieillirais, que ça ne m’étonnerait pas !", pensait-il en refermant l'épais rideau de velours rouge de son boudoir. Et, tout s'allongeant pesamment sur sa couche, il se rappelait, cette période pas si éloignée après tout, pendant laquelle il avait pensé six jours durant, et six nuits aussi, bien sûr, avant d’aller se reposer… ) " Mais à quoi avais-je donc réfléchi pour penser si longtemps ?" Se demandait-il tout en s’assoupissant …

Et le Grand YAKA s’endormit.

  • Six heures plus tard d’une sieste "un peu prolongée", le Grand YAKA se re-re- pointe, se grattant le bide tout en grommelant de "ce qu’il lui faut tout faire dans cette boutique où personne ne l’aide jamais". Traînant les pieds, il entre dans… Dans plus rien du tout, les yeux exorbités, il reste là, sans bouger, complètement sidéré !

    Il n’y a plus rien, ni sol, ni plafond, ni murs ; ne reste que l’immensité, constellée de ce qu’il reconnaît encore, comme des tables ! (entourées de chaises, sur lesquelles sont assis des gens, qui travaillent ensemble. Des tables toutes occupées, qui s’éloignent les unes des autres, et chacune dans une direction différente…)

Tiens donc… ! Il s’en trouve encore une pas loin, qui semble avoir des difficultés d’équilibre et qui tarde à prendre son vol. Alors, le Grand Yaka fonce, et tente désespérément d’attraper la dernière chaise, celle qui est vide… Celle qui lui était réservée en fait… Il s’élance dans un bond formidable… Mais c'est déja trop tard ! La table et tout ceux qu’elle réunit, vient tout juste de se catapulter dans l'immensité de l'espace, laissant semble-t-il le Grand Yaka à plat ventre ! Oui, j’ai dit : « à plat ventre »…! Le tout est de savoir pourquoi « à plat ventre », puisqu’il n’y a plus rien dans l’espace, à part lui. Difficile de décider ! Il faut étudier la question, et peut-être la réponse relève-t-elle du Secret Défense Grand Yaka. Saura-t-on un jour ?

Tout ça peut paraître fumeux comme ça, de prime abord, mais en relisant deux ou trois fois, il doit être possible de comprendre ce que je veux dire… Surtout si l’on veut bien accepter une notion scientifique très tendance depuis quelques décennies humaines, qui présente l’univers comme étant courbe.

Si c’est vraiment le cas, je me prépare à la plus immense rigolade de l’éternité… A laquelle je convierai peut-être ceux qui me soudoieront avec un sucre d’orge.

Ah ! Que j’en ris déjà, de ce jour où toutes les tables, chacune chargée d’une part d’études de la science universelle, égale à la base scientifique de départ, facteur du diamètre de l’univers, multiplié par la hauteur de la bêtise humaine, divisé par 3,14116, et à laquelle on rajoutera un bol de croquettes, viendront se rejoindre à une vitesse super-lumen, à leur exact point de départ…

Quel coup de pied dans son "zig-zorniff" ne va-t-il pas se prendre
le GRAND YAKA KATOUPENSE…
C’est peut-être de cela qu’ils parlent, les savants qui ont découvert le " BIG BANG "

Peut être que : devenir un immortel, c’est ça !
Parce que effectivement, il ne peut y en avoir beaucoup à la fin…
En tous cas pas plus de deux, peut être, si tout va bien…

Rassurez vous, il y en aura tout de même un...Et ce sera peut être vous ?
Qui sait ?

Ce raisonnement auquel j’ai tenté de donner une structure qui justifie, à mon sens, le présent essai, ne peut trouver de valeur, que dans la mesure où serait acceptée l’intransigeance absolue du raisonnement comme La Principale Valeur Sémantique de la raison de vivre des humains au sein de la société dans laquelle ils se trouvent.

Bien évidemment, personne, moi compris, au moins parmi les gens que je connais, ne peut souscrire d’emblée à une exclusivité aussi coercitive, sans l’acquis que favorise, oh combien, la rébellion !

J’ai pu constater, comme d’autres l’ont déjà fait, que certains groupes d’humains tentent réellement de faire passer et accepter des théories comme règles d’être, à d’autres humains, en profitant soit de leur ignorance culturelle ou de leurs déceptions cultuelles et sentimentales, et en exploitant aussi les malheurs qu’ils n’ont pu surmonter seuls.

Ils satisfont ainsi leurs phantasmes: - se parer d’attributs de guides spirituels - ou politiques - voire souvent des deux… Sans omettre l’importance du paramètre financier que la position acquise représente, et dont ils s'arrangent pour en bénéficier en priorité. Dans tous les cas, ils sont guidés par le désir mégalo-maniaque profond, d’asservir les êtres à résistance physique et psychique faible !

La réussite de leur entreprise tient dans le fait qu’ils faussent tout le raisonnement qui pourrait profiter à tous en réduisant les inégalités; en troquant certaines de ses phases et au besoin en en remplaçant une, plusieurs, voire la totalité par d’autres, qui semblent parfaitement le précéder, s’y intégrer, ou encore le pérenniser je parle du raisonnement).

A propos de l'égalité: (S'il peut paraître envisageable d'en réduire la notion, il sera toujours impossible de l'éradiquer car c'est la condition de l'évolution pour tout organisme biologique)

Les parenthèses de ces deux précédents paragraphes refermées, et une fois la "profiter(olle)  politico-secto-religieuse mise sur orbite extra-galactique, le fait du raisonnement demeure, et n’a rien de répréhensible à être débattu même si son application tendrait à rendre l’humanité sérieuse au point de penser périodiquement au suicide collectif… Décidément ces p… de sectes ont la peau dure.

   Salut à toi, l’Ami !

Copyright©La grande bataille du Grand Yaka Michel, Louis LEONARD

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