"Les gouttes d'encre"

Terrorismus 2

Aborder deux fois la question du terrorisme dans le cadre d'un site de présentation littéraire - Est-ce utile et necéssaire?

 

 

Je n'en suis pas absolument sûr, mais je sais que dès l'instant ou l'on commence à développer une idée, on choisit une direction dont on ne détermine l'angle qu'après un certain temps. En effet, une idée est toujours autonôme, elle possède une valeur d'existence qui lui est propre, car elle est toujours née bien avant celui qui pense en être l'auteur... Et quelle que soit l'origine et les tendances de tous ordres de celui-ci, elle l'utilise sans aucun complexe, pour se structurer elle-même en se transformant après être passée par le tamis qui a recueilli l'essence de l'expérience de la vie dudit auteur par procuration.

Les idées sont les maîtresses les plus infidèles et les seuls êtres immortels de l'univers. Elles naissent identiques, selon la souche d'origine, mais se nourrisent de tout, et se désaltèrent à toutes les sources. Elles se modifient en se contredisant tout en s'embrassant, elles sont tout aussi hétrosexuelles qu'hermaphrodites, selon les avanies météorologiques des humains. Elles n'ont qu'une chose en commun avec eux, elles sont nées en même temps qu'eux à la seconde près.

C'est ainsi, qu'au cours de son développement par procuration, une idée creuse un sillon duquel son hôte passager ne peut s'évader, parcequ'elle avance plus vite que son esprit, qui lui-même est plus rapide que sa plume. Mais, comme elle est multiple et inconstante par définition, insidieusement, elle découvre à son hôte: Que...? Peut-être...? Et si...? Pourquoi-pas...? Il faut alors à celui qui la supporte, une dose de cheval de constance, pour ne pas éternellement déchirer ses écrits et les recommencer... En fonction de... Et de... Et de...

Comme tous les autres, à de multiples reprises, je me suis "fait avoir !"

Un jour, je ragardais des grands oiseaux planer très haut entre des montagnes. J'étais surpris (je n'aurais pas dû l'être, puisque je suis vélivole), de les appercevoir tout à coup, alors que je n'avais pu saisir le moment où c'était arrivé, à une grande distance de l'endroit précédent alors qu'ils n'avaient pas battu d'une aile. En fait c'est très simple ! Les oiseaux empruntent des courants d'air chaud pour s'élever sans efforts. Lorsque la colonne ne porte plus leur poids, ils la quittent pour se faire porter par une de celles d'à coté et continuent à voler sans efforts. Depuis, j'imite les oiseaux ! Je suis l'idée jusqu'au bout dans sa logique, et, enrichi (je l'éspère) par ce qu'elle m'a suggéré en cours d'écriture, je la reprend en fonction de cela. C'est ainsi que Terrorismus s'exprime selon deux canevas différents tout en respectant l'idée générale qui s'en est présentée à moi...

En guise de "genèse..." - Un peu de physique basique -

Qu'elle soit verbale, limitée au contexte de l'individu envers la société, ou d'une fraction de la société contre l'autre, la protestation contre un état de fait est l'expression d'un désaccord. C'est le premier stade d'un état qui, s'il n'est pas suivi d'un examen attentif de ses causes et d'une éventuelle action qui répondrait aux attentes des protestataires, amène inévitablement ces derniers à passer la frontière de la revendication. Autrement dit: à faire un premier pas sur un chemin de violence. Et en principe, pour qu'un protestation existe, il est nécessaire qu'existent deux entités aux facultés conceptuelles indépendantes. Partant d'un point fixe si petit soit-il, situé quelque-part dans un univers: si deux forces naissent donc, et s'expriment dans deux directions différentes.

Toute force s'opposant à l'action d'une autre, entraîne ipso-facto la naissance d'une troisième force appelée "force résultante", qui s'exprime dans une direction différente de celle des deux premières qui, si elles progressent en utilisant une énergie égale, formeront un carré parfait entre leur point commun de départ et leur extrémité. Personne n'a inventé ce principe. Dame nature la première l'a appris aux premiers hommes curieux de son statut.
- Tant que ces deux forces sont égales, les "données" contenues dans le carré restent invariables et le carré se déplace dans l'univers qui le contient, selon une direction constante. Ramené à la société des hommes, celà représente un fonctionnement de société dont les composants vivent en Harmonie. Chacun y trouve son compte !
- Ca se complique lorsque l'une des forces décide d'appuyer sur le champignon et que sa petite soeur continue d'éffeuiller sa marguerite. La force "résultante" change d'angle, et donc Le carré s'allonge, prend la forme d'un rectangle, et se déplace dans le sens de celle-ci.
- Si la force paresseuse ne réagit pas, elle signe son arrêt de mort, parce-que le rectangle s'étirera, jusqu'à ce que ses deux longueurs se confondent en une seule ligne. Ramené à la société des hommes, cela représente un fonctionnement de société dont les composants ne vivent que selon un précepte unique, imposé par le composant le plus puissant.

L'importance du déplacement d'un carré, ou d'un rectangle, ou d'une ligne... ou le déplacement de rien du tout dans un univers quelconque n'a aucune importance car il ne s'agit que d'une question d'équilibre... Equilibre par rapport à quoi ? Je ne pense pas que l'homme le saura jamais dans sa finalité ! L'univers existe ou n'existe pas un point c'est tout et c'est le cas de le dire !

Mais dans un univers qui fit naître, quelles qu'en soient les conditions et les éventuelles mystérieuses raisons, une entité dotée d'une capacité d'évolution qui lui permette d'agir sur le destin de ce qu'il contient, c'est une histoire qui dépasse toutes les raisons de la physique pour l'instant et pour longtemps encore.
Les hommes, puisque c'est d'eux qu'il s'agit, se différencient sur ce point des autres êtres vivants. Ils se sont séparés de la notion de vivre pour le simple motif de ne mourir que le plus tard possible... Tout en gardant en priorité cette racine de raisonnement dans leurs gênes.
L'homme était animal, il devra peut-être un jour retourner à ce stade, ou a proximité, pour ne pas disparaître. Si cela se produisait, peut-être renaîtrait-il cette fois, une race d'hommes suffisamment en adéquation avec l'univers qui le contient, pour y vivre en harmonie et complicité. (raisonnement à suivre)

Qu'est-ce que tout celà à a voir avec le Terrorisme ? - Eh bien TOUT !

Parce-que les hommes, se mettent eux-mêmes volontairement dans l'incapacité de se prendre en charge pour vivre et évoluer en état de raison, sur notre planète, et en fonction de ce qu'elle peut leur offrir.
Les hommes ont toujours voulu rester et stagner dans le refus de s'assumer comme n'étant ce qu'ils sont, que par le fait d'une exceptionnalité de la nature.
Ils ne veulent pas admettre que la naissance de la vie biologique, son évolution vers l'apparition d'êtres de chair et de sang quels qu'ils soient - donc leur existence - n'est que le fruit d'un aboutissement évolutif de l'univers, comme il peut n'être que le fruit d'un disfonctionnement. Les hommes n'ont pas sû admettre ce fait et saisir l'opportunité de posséder en eux dès la naissance et gratuitement... UN ESPRIT qui leur permette d'évaluer (d'observer), d'analyser(d'apprendre) et de décider (d'agir) et d'évoluer (juger du bien fondé pour créer), de manière à correspondre à ce dont, peut-être, l'univers avait sub-consciemment besoin pour réguler et harmoniser son équilibre.
L'homme, d'abord ignorant de lui-même et par là du fait, a refusé, lorsqu'il en avait acquit le pouvoir, de connaître, et d'admettre que son cerveau comme son corps, se trouvaient en POSITION DE RESPONSABILITE TOTALE DE SA PLANETE - et donc: du devoir naturel de s'en servir comme de croître lui-même en égalité de ses semblables.

La raison principale qui l'en a d'abord empêché, est la notion de la peur de la mort. Très tôt, l'homme a idéalisé la mort des siens pour inhiber en lui le sentiment de l'inéluctabilité de sa propre mort.
Non pas qu'il réfutait sa mort physique, puisqu'il n'a cessé de mettre sa vie en danger tout au long de son existence, pour tous les bons ou mauvais motifs possibles; mais il a toujours refusé l'idée qu'il pouvait tout simplement ne plus exister sous une forme ou une autre. Et comme il ne comprenait pas de lui-même, comment celà pouvait être, il a prit pour évidence, que la mort était un passage vers un autre monde.

Mais, un cadavre pourrit et à l'air libre empeste, il ne disparaît pas...! Alors il l'a inhumé de toutes les manières possibles, jusqu'à tenter d'empêcher sa pourriture, pour motif qu'il n'imaginait pas survivre ailleurs sans son propre corps. Il inhumait selon des règles pour bénéficier de celles-ci pour lui-même.

L'idée d'un esprit (d'une âme) indépendant (e) du corps est une notion "moderne". A possible preuve, il n'accordait pas à la naissance de sa progéniture qu'il ne pouvait comprendre et ne savait maîtriser, l'importance qu'il accordait à sa mort d'adulte (un enfant n'était pas une obligation, c'était un fait, et une charge qui, arrivé à maturité se muait en utilité et ensuite seulement en membre du clan à part entière).

Cette manière de refuser la mort comme une fin, sans pouvoir trouver la moindre preuve de sa survivance dans un au-delà inconnu, a poussé l'homme à imaginer que ce mystère était "dans les mains d'êtres supérieurs". A partir de là, il fut soulagé du fardeau que représentait pour lui un mystère qu'il domicilia pour toujours très loin au-dessus des contingences humaines, là d'où les dieux voient tout. C'était la première fusée spatiale allégorique de l'homme. Ainsi, son problème avec la mort, bien qu'il n'a jamais cessé de le redouter, se trouvait donc en partie résolu puisque, confié aux dieux.

Après le succès de ce "premier chargement" de la charrette des dieux, l'homme, avait d'autres poids, de la responsabilité desquels il aurait bien voulu se débarrasser; il trouva plus pratique de les confier également aux dieux, puisqu'ils avaient accepté en silence le prmier "délestage". C'est ainsi certainement que différents groupes d'humains en arrivèrent chacun de leur coté, à mettre en oeuvre cette pratique, et que d'autres les imitèrent.

Tôt ou tard, les groupes d'hommes se rencontrent, et conséquemment, les dieux aussi ! Les groupes sont différents, de nature, de vécu, donc d'idées... mais les processus qui lient chacune de ces vertus, eux, ne changent pas !

Ces trois vertus réunies, revêtaient valeur de vérités supérieures pour le groupe qui les avait construites, et, en cas de confrontation d'un groupe avec un autre pour différentes raisons, chacun d'eux ne pouvait que s'arranger pour les faire admettre par l'autre comme vérités premières, ou sinon, comme annexes. En fonctions des multiples, mais différentes capacités de l'homme d'évoluer d'abord à partir de leurs acquis, et ensuite avec ceux des autres, en valeurs ajoutées, On peut relier cette théorie à l'exemple des forces différentes, tiré de la physique.

En effet, il existe dans l'univers un nombre important de petits ensembles similaires de fonctionnement, mais différents dans ce qui les amènent à construire la dimension de leur carré/rectangle dans lequel ils conservent et font évoluer leurs données. Certains de ces ensembles grandissent en acceptant d'intégrer dans leur évolution, des dimensions de réflexions et d'expériences inconnues d'eux avant. Ce faisant, ils peuvent réaliser que leur état, de "surface", est in-adéquat pour y intégrer et comprendre ces nouvelles données...
Aussi, aidés en cela de la valeur temps, ils se transforment en ensembles de trois dimensions (parallélépipède). Ceux qui, par méconnaissance ou volonté n'en ont pas éprouvé le besoin ou l'utilité, continuent de fonctionner en notion de surface. Tant qu'ils peuvent le faire sans que cela entrave ceux qui ont dépassé ce stade, ce n'est pas un problème. Mais ça le devient au cas contraire.

Lorsque les deux ensembles se retrouvent à évoluer dans le même espace, cela ne peut que se transformer en conflit, car les ensembles qui ont évolués, ont besoin de nourrir leur évolution avec des matières qui n'existent parfois, que là ou les ensembles non-évolués en récoltent d'autres types pour nourrir leurs pérénité.

Ni les uns ni les autres ne sont aveugles de ce l'un ou l'autre utilise et contient et, tant que les caractères des uns et des autres peuvent continuer à "cohabiter" sans que cela les oblige à se modifier par la contagion de l'exemple et faire naître curiosité et envie (donc désorganisation de l'état des uns au profit d'une évolution vers l'état des autres), à la rigueur, cela n'induit qu'un souci de méfiance réciproque dont les différents dieux ne se formalisent pas vraiment, pour la bonne raison qu'ils ont été construits de la même manière.

Mais cette cohabitation ne peut et ne pourra jamais durer sans une bonne dose d'hypocrisie et de démagogie de part et d'autre. Les dieux peuvent être habillés différemment les uns des autres, sans que cela altère leurs conditions, puisqu'ils ne sont construits que des peurs, des espoirs, et des principes, de ceux qui ont dessinés leurs images et sculptés leurs statues.

Mais ces derniers ne les autoriseront jamais à pactiser avec les dieux des autres réunis; car ce serait à court terme, un risque d'osmose de tous les dieux existants en un seul et obligerait un des types d'ensemble à épouser la forme de l'autre, et donc adopter ses comportementslois et ses lois...

Alors, quand le contexte fait naître ce risque, les uns crient "A l'ignorance !" des autres bien sûr, et ces autres crient "Au viol et à l'iconoclastie !" des précédents bien sûr.

Or, arrivés à la porte du XXI° siècle, les humains, en raison déja première de leur nombre, ne sont plus en état de se créer des espaces de "no man's land" sur la planète qu'ils occupent. Les différents groupes ont depuis trop longtemps, chacun de leur coté, évolué vers un avenir que:

* Les uns ont lentement mais savamment constitué, modifiant par logique parfois, et souvent par la lutte des plus faibles contre les plus puisssants, tous les aspects fonctionnels et les objectifs de leurs sociétés. Leurs références aux dieux ont dû, en regard de cela, être sérieusement revues et corrigées, ainsi que par le fait que la plupart des mystères et des bienfaits divins se sont trouvés comblés par l'évolution technologique et scientifique. Les dieux n'ont plus qu'à assumer la responsabilité du devenir post-mortem des hommes. Aussi, ces derniers n'ont pas jugé utile de démystifier ces dieux imaginés par leurs ancêtres, laissant tous ceux qui le désirent y faire référence à l'envi pourvu que cela n'altère pas le fonctionnement des ensembles concernés.

* Les autres ont laissé en état de base leurs acquis. La notion déique avec l'aide du temps, a investi les domaines les plus simples de la vie des gens, faisant ainsi la part belle à ceux qui se sont institués élus de leurs dieux et recteurs des vies spirituelle et sociale de tous - A ce titre "d'élus" ils sont détenteurs de tous les bienfaits et richesses disponibles dans leurs sociétés, et de ceux qu'ils se sont constitués dans les autres. Tous ceux qui bénéficient de cet état des choses, n'ont plus aucun intérêt à favoriser une modification de cet état.

Or, "Qui n'avance pas recule"! Cette vérité double au minimum la distance qui les séparent leurs concepts de ceux des autres ensembles d'hommes.

Favoriser quoi que ce soit détruirait brutalement et à tout jamais les structures des ensembles pieusement conservés en deux dimensions... Et détruirait également les piédestals de tous les potentats et hors castes qui, en prônant des obscurantismes justifiés par une Loi Divine sans pardon pour ceux qui la transgresseraient, ont favorisé le processus.

Enfin, à terme c'en serait fini des dieux eux-mêmes. En effet, comme il n'y a de conflit que dans le cas ou plusieurs forces agissent sur un même point donné, un dieu ne peut survivre que si d'autres dieux lui sont opposés en termes de philosophie...

Les philosophies ne pouvaient être conçues que par l'homme en travail de son humanité, bonne ou mauvaise. Les dieux lui furent certes utiles pour engager la réflexion; c'est pour cela que l'homme les a imaginés après les avoir dégoûttés, et que, prisonnier du processus ainsi mis en branle, il s'y est plongé tout entier lui-même, jusqu'à presque en devenir esclave éternel à partir du moment où le nombre des dieux fut pratiquement réduit à deux entités majeures intégristes, partagées entre différents ensembles d'évolutions différentes et quelques théories humanistes non intégristes.

Les ensembles tri-dimensionnels, eux, ont "obligés leurs dieux" à infléchir leurs théories en direction d'actions plus directement utiles aux hommes, sous peine de disparaître comme une langue morte que l'on utilise plus que pour comprendre le passé, et s'y retrouver dans les règles des langages nouveaux...

Mais il serait illusoire de penser que ces dieux là, plus modestes, ne rêvent pas silencieusement, de retrouver le temps où, omnipotents dans leurs secteurs, cinquante prêtres à la douzaine se tenaient au garde-à-vous sur leurs gros orteils pour les servir à tous moments. Ils savent bien, que de l'existence et de la vitalité des derniers dieux majeurs, dépendent les leurs...

Les directeurs de conscience des ensembles bi-dimensionnels, n'ignorent pas que l'évolution actuelle, fonction de ce qu'offre l'espace vital et viable de notre planète, ne peut stopper sa course pour revenir en arrière, au même titre que le passé ne peut recouvrir l'avenir, et qu'il faudra bien que ce dernier gagne la partie pour que l'homme futur existe.

Aussi, et quand bien-même les informations n'en courent pas les coulisses des théâtres pour prolétaires, ils négocient le propre infléchissement de leurs théories déiques pour ne pas perdre leurs situations prédominantes dans leurs ensembles. Les dieux, négocient entre eux leurs niveaux d'influences à venir, comme les dirigeants des hommes négocient partout où ils le peuvent, leurs droits de disposer de la position et de l'avenir de ceux qu'ils se sont chargés d'éclairer.

Nous en arrivons maintenant à clore le sujet de présentation du terrorisme.

Le terrorisme n'est rien d'autre qu'une méthode de combat, qui inclut l'acceptation du risque, ou du devoir de mourir pour une liberté ou un territoire à conquérir ou a retrouver, par une partie qui n'a pas les moyens en hommes, en matériel et en finances, pour combattre l'autre conventionnellement.

Il a pour particularité, de s'exprimer n'importe où, par tous les moyens sans jamais tenir compte des victimes qu'il atteint, qu'elles soient où non militaires, parties prenantes ou non, de l'objectif de ceux qui utilisent cette forme de combat dès l'instant où l'objectif se trouve au milieu. Ceci se pratique depuis très longtemps, au nom des rois, au nom des peuples, et au nom des races... Mais il atteint toujours des paroxysmes de violence te de terreur, lorsqu'il est pratiqué par des fanatiques, surtout depuis que les explosifs et les produits chimiques ont atteint une stabilité permettant de les utiliser dans la fabrication de bombes dont l'utilisateur sait, qu'il peut maîtriser leur parfait déclenchement dans le temps.

Le fanatisme religieux aveugle, trouve là plus particulièrement à s'exprimer dans l'horreur la plus grande; parce qu'il forme, et endoctrine, aussi bien des hommes, des femmes, souvent aussi, des adolescents immatures voire des enfants, dont la plupart n'ont aucune idée de ce qui se passe réellement dans les sociétés extérieures à leurs pays, voire même à leur propre région.

Ce fanatisme parvient à les engager de, sciemment, s'introduire au plus profond de masses de civils innocents, fussent-ils leurs propres voisins, pour se faire exploser eux-mêmes faisant ainsi le plus grand nombre de victimes possibles. Persuadés qu'ils ont été, que leur sacrifice les propulsent directement à la droite de leurs dieux pour l'éternité, ils tirent la ficelle du détonnateur en criant le nom de leurs dieux. Ce terrorisme veut atteindre les masses comme les individus où qu'ils puissent être, jusqu'à les plonger dans le stress d'une terreur permanente et si intense, que ces pauvre gens rejoindraient la cause terroristes, ne serait-ce que pour en être libérés. L'ennemi est censé naturellement, être si effrayé de cette horreur qu'il ne sait ni pratiquer et encore moins maîtriser, qu'il en serait déstabilisé et perdrait ou abandonnerait le combat. Le fait que leurs victimes puissent être des vieillards, des femmes ou des enfants innocents, n'intéresse pas un instant ces fous des dieux.

Il est à noter que les maîtres à penser de ce terrorisme, se gardent bien de montrer l'exemple par leur propre sacrifice, et que le sentiment d'être criminel et lâche à la fois, est remplacé dans l'esprit de ces gens par celui d'un orgueil insensé, qu'ils saluent comme l'expression du plus grand courage combattant.

Cet horrible calcul dépasse l'entendement humain. Il est à la hauteur de l'enjeu observé à l'aune de l'urgence d'apporter des solutions humaines et durables, au problème que l'homme, dans toutes ses expressions et son expansion, à posés sur le paillasson du futur presque présent de la planète entière.

Le premier aspect à considérer s'exprime par la question suivante et sa subsidiaire: - "Comment combattre et juguler ce terrorisme dans son expression internationale ? Et surtout dans des contrées où les barrières de races (je suis désolé, mais il est un fait que ceux qui tentent d'agir dans le contexte des pays Arabes, sont en majorité d'origine européenne ou américaine, qu'ils soient de couleur blanche ou noire), la barrière des langues et celles des religions et des traditions, rendent problématiques toutes possibilités de communication de raisons, d'idées, et même de confiance collabogène avec ceux des autochtônes qui voudraient pourtant birn que leurs pays évoluent vers d'autres horizons économiques, politiques et culturels ?

Renverser un tyran quelconque, où que ce soit, et quel que soit le prétexte invoqué pour décider de l'action, nécéssite un certain courage pour la lancer.

Les tri-dimensionnels, dont on sait maintenant qui je désigne par cette expression, peuvent engager une guerre avec toutes les chances d'atteindre leurs objectifs en raison des moyens énormes dont ils disposent.

Résoudre tous les problèmes qui vont se poser ensuite, c'est une autre affaire, bien plus ardue et de longue haleine, qui coûtera la vie à un grand nombre de soldats envoyés sur place pour ce faire... Sans oublier, bien sûr, les très nombreuses victimes autochtônes tuées en majorité par le terrorisme le plus lâche qui soit, éxercé par leurs propres frères de races pour leur interdire l'accès à une évolution de leurs concepts vers un avenir en trois dimensions.

C'est ainsi que les choses évoluent actuellement, et ce n'est pas encore fini ! Etant donné le caractère constitutif des sociétés diverses qui composent le pays, et qui sont restées dans une conception moyennageuse des choses, on constate, que la déchéance du tyran, re-génère un sérieux regain d'appétit de pouvoir, de toutes les factions (principalement celle des intégristes religieux) qui en ont été privées durant le règne du despote déchu.

Entr'acte -

La situation qui a poussé la majorité des "tri-dimensionnels" (ainsi que certains bi-dimensionnels en passe de peut-être vouloir ou simuler vouloir accéder à l'autre dimension), ainsi que celle qui a poussé quelques-uns seulement d'entre-eux à envahir le bi-dimensionnel Irak, dépasse largement les frontières de ce pays, et même celles de toute la péninsule...

Il ne s'agit pas seulement d'une opération destinée à maîtriser une des plus importantes réserve de matières premières énergétiques... Que bien des ensembles tri-dimensionnels auraient bien sûr souhaiter maîtriser seuls, sans partage avec leurs pareils, au détriment du fait qu'un tyran reste au pouvoir.

Ce pays depuis la proto-histoire, représente un centre de gravité d'importance primordiale, un creuset dans lequel les hommes bi-dimensionnels (et les autres aussi, c'est vrai ) sont pratiquement nés... Et d'où ils sont partis essaimer sur toute la planète avant de changer de dimension pour beaucoup d'entre-eux.

Il s'agit de la Mésopotamie, où seraient arrivés les dieux qui auraient "créé" l'homme... Et où, après que ses géniteurs s'en soient retournés chez eux... l'homme a imaginé les siens. C'est là où il les a amenés à se faire une guerre sans merci jusqu'à ce que seuls, deux en sortent vainqueurs, ceux dont ils défendent l'existence et les préceptes au XXI° siècle.

Il n'est pas utile d'être grand clerc en géographie, plus qu'en géo-politique, pour comprendre que c'est le "Pré aux Clercs" idéal par excellence, d'où ils veulent que leur "champion" parte à l'assaut de celui des autres, affaibli", pour leur donner une victoire dont ils ne doutent pas.

Les routes que pourraient emprunter tous les "fidèles bi-dimensionnels" répartis là où le temps les a fixés, sont tracées et mènent toutes à cet endroit... Par coincidence, les plus grandes réserves pétrolifères de la planète se trouvent aussi dans son sous-sol... Il suffit d'une carte posée sur une table, d'un crayon gris et d'autres en couleur, d'un compas et d'une règle, pour faire apparaître le contexte global de la situation.

Après cela, déterminer l'ordre dans la priorité, des problèmes à résoudre, n'est plus qu'une question de logique d'esprit, de pensée réaliste, et de connaissance pratique de stratégie.

Je subodore que l'évidence de la réflexion est telle, que personne hors des milieux dits informés et autorisés, n'accepterait d'y adhérer avant d'avoir payé le prix de ce refus. D'ailleurs, ce ne sont pas ces informations qui sont données en libre pâture hors de ces milieux là. Hors de ces mileux là, justement, personne n'est plus entraîné à décider individuellement de réfléchir sur des sujets dont ils ont confié l'étude à ceux qu'ils ont élus pour ça. On le sait en hauts-lieux, c'est pour ça qu'on peut malgré tout, trouver en vente libre, tout ce qui est nécessaire pour connaître la réalité des choses... Les risques de sa propagation sont qualifiés de minimes, et ceux d'une réaction, sont nuls. Dont acte !

Fin d'entracte

La réussite de l'opération engagée en Irak, restera dépendante de l'opiniâtreté des forces envoyées sur place et surtout du soutien très ferme, de tous les autres ensembles tri-dimensionnels, à celui qui aura engagé l'opération (ce qui n'est pas le cas). Elle dépend aussi des difficultés que rencontreront les ensembles bi-dimensionnels de porter le débat à l'extérieur de chez eux, par le moyen du prosélitisme religieux armé de ce nouveau terrorisme aveugle, dont les données logiques et logistiques sont difficilement accessibles par ceux qui ont la charge de les combattre.

En effet, depuis plusieurs dizaines d'années, les laxismes dûs à la démagogie galopante qui a envahi les cerveaux des responsables de certains de nos ensembles tri-dimensionnels, ont favorisé (il ne faut pas craindre de désigner des évidences que nient ceux dont c'est l'intérêt) l'installation sur nos sols, d'éléments trop nombreux que l'on a pas sû (ou parfois pas voulu) intéresser à une intégration réelle au sein de nos sociétés.

Ces éléments, trop disséminés, sont jeunes, mouvants, fluctuants et imprévisibles, de plus ils solidaires et soutenus, sinon protégés, par une majorité silencieuse de leurs aînés, Ils sont exceptionnellement infiltrables, pratiquement incontrôlables en termes d'efficacité et de résultats. Ils le sont d'autant plus, que l'opinion publique, surtout celle qui est extérieure aux grandes villes, est très mal informée des risques que représentent ces "electrons libres" qu'on leur présente comme n'étant que des "sauvageons" dans le cas où nous serions dans l'obligation d'assurer une présence extérieure" refusée jusqu'à présent.

Si des mesures adéquates et denses ne sont pas étudiées, programmées et réalisées rapidement pour circonvenir les risques que ces éléments représentent, les conflits qui pourront naître de ce laxisme seront de l'ordre d'une guerre civile, que nous gagnerons bien-sûr, principalement grâce au temps, car nos sociétés ne sont plus aptes à réagir contre les philosophies déstructurantes de ceux qui pourraient vouloir les attaquer.

La faute à qui ?

** A ceux qui ont asservis les gens à l'assistanat d'état;

** A ceux, qui ont extirpés de l'esprit des gens, la volonté individuelle de se prendre en charge pour soi-même et au bénéfice de l'ensemble, ainsi que l'esprit d'entr'aide;

** A ceux qui ont divisés nos sociétés en groupes d'influences, en lobbies uniquement préoccupés de leurs "bonnes images médiatiques" et des fortunes (indécentes en regard des salaires minables des plus petits - la majorité -) qu'ils en tirent (je ne cotise ni au fanion rose, ni au fanion rouge) ;

** A ceux qui ont éliminés de nos esprits, l'importance du devoir d'évoluer, et de se mettre en adéquation avec l'évolution des technologies et les réalités vers lesquelles se dirige le monde des hommes (éléments trop gênants pour être laissés en vue d'un possible intérêt des gens des gens d'en bas, auxquels ils ne montrent que des décors d'opérettes).

** A ceux enfin, qui font en sorte depuis quarante ans, de nous faire croire que l'on peut rester dans le respect de tout ce qui représente les fondements de la culture de nos sociétés, (si chèrement construite), sans que chacun soit tenu en responsabilité individuelle de travailler à celà dès que ses aînés lui en ont signifié l'importance et montré l'exemple, afin de la faire progresser vers le haut en respect du passé, comme en celui du futur. En lieux et places de cela, ils nous ont guidés:

* Sur la voie de l'argent facile et des plaisirs gratuits (pour qui ?),

* A la notion de: exemple: "L'autre l'a, je le veux donc aussi !" (surtout si la chose est inutile),

* A regarder ailleurs lorsque le voisin se fait extorquer ses clés de voiture, (la police est là pour ça mais le téléphone de la cabine est cassé)

* A cracher par terre pour ne pas faire tache sur l'écran de la majorité (ainsi le trottoir est uniforme)

* A créer des associations de lutte contre le meurtre des poulets et des canards de basse cour (d'ailleurs, les vrais poulets sont rectangulaires depuis longtemps, et naissent prêts à la consommation dans les congélateurs, tout le monde sait cela depuis que nos bébés se traînent en youpala dans les rayons des super-marchés)

*
A convraincre enfin, après des millénaires d'ignorance, tous les hommes de la planète que les femmes ne sont que des hommes-femelles et qu'il n'existe donc plus aucune différence entre les deux genres. (Tout en rémunérant leur travail 30% en dessous du même, réalisé par un homme, ceci pour pallier aux pertes de temps que les hommes perdent à les déshabiller du regard lorsqu'elles rejoignent leurs bureaux après une réunion de travail..., à les envoyer ou les accompagner aux machines à café, ou juste à coté, ainsi que pourfinancer les 35 heures !

L'accession à une égalité, ça se paye toujours, tout le monde sait cela aussi !). En compensation, on affiche d'un coté, les corps dénudés et suggestifs des plus égales de nos égales, chaque jour
sur vingt cinq millions de m2 . (nota: 25.000.000 , c'est l'estimation la plus basse) Il est vrai que, pour compenser, dans les ensembles bi-dimensionnels, on fait disparaître du monde l'image de leurs corps, sous 25.000.000 de m2 de tissus noir et bleu des burkas... On pourrait plaisanter en trouvant à cela une bonne raison...

L'équilibre, toujours l'équilibre !

Décidément, la physique est partout présente dans le raisonnement...


* A vivre, enfin, nos vraies vies d'hommes (mâles et femelles) par le truchement des émissions télévisées de télé-réalités (ça permet de faire comprendre aux gens, que les images de guerres ne sont en réalité fabriquées que pour nous faire craindre qu'elles soient vraies et nous empêcher de trop manger de hamburgers mayonnaise devant le petit écran).

Mais quoiqu'il en soit, nous la gagnerons cette guerre...! Elle coûtera très cher, en vies humaines, elle provoquera beaucoup de dégâts et modifiera profondément les comportements de nos sociétés. Seule cette dernière conséquence pourrait peut-être, représenter un progrès par sa valeur d'expérience de ce qu'il faut faire ou ne pas faire lorsque c'est nécessaire. Quant au sang qui aura pu être versé pour en arriver là, il faudra bien l'accepter comme résultat de nos propres erreurs de jugement durant plus de deux cent ans.

Eh oui certes ! ceux que je désigne sont responsables de l'état de fait des sociétés du monde actuel. Mais ils ne sont pas copuables, ils le disent eux-mêmes chaque fois qu'ils sont mis en examen, et d'ailleurs, les juges leur octroient des non-lieux et les tribunaux les acquittent, comme il se doit. Les coupables sont ceux qui n'ont pas prévu ce qu'engendrerait leurs décisions prises ils y a plusieurs siècles... Il y a du vrai là-dedans, mais à leur décharge, leurs équipes d'ingéniérie prospectives ne disposaient pas des moyens en hommes en moyens technologiques suffisamment performants pour exploiter toutes les données éparpillées sur la planète. Leurs bureaux des statistiques non plus d'ailleurs. Alors ? A qui attribuer la faute qui permettra de le juger enfin coupable ?

Voici un embryon de réponse ! - Il est possible d'excuser l'inexpérience du passé, mais impossible de ne pas vouloir condamner, et condamner le laxisme et l'imbécillité de personnages qui, sans aucun doute, ont voulu, à tout prix, se voir investis de positions qui leur permettaient d'être en mesure de déterminer ce que pouvait impliquer leurs décisions. Et donc: d'anticiper le déroulement possible de choses négatives, et en conséquence de quoi prendre les décisions utiles pour éviter au maximum que les situations de dégradent, et contraire pour qu'elles s'améliorent pour tous. Hors, s'ils savent très bien prendre toutes les dispositions pour conforter leurs situations personnelles ainsi que leurs positions dans les sphères du pouvoir, ils ne font strictement rien, quelle que soient leurs théories philosophiques pour les leurs "d'en bas"... sinon leur faire avaliser des plans dont ils paieront à égalité les frais et les déboires parce-qu'ils n'ont aucun moyen, aucune connaissance qui leur permettraient de juger des bien, ou mal fondés d'un quelconque de ces plans.

Alors, comment peut-on imaginer qu'ils soient capables d'agir pour une évolution positive et durable de tous les ensembles existants ?

Il n'y a pas de conclusion à cette présentation de "Terrorismus". Ce texte, comme tous ceux que vous pouvez lire sur ce site, est une réflexion personnelle sur tout ce qui peut intéresser la vie des hommes, ce qui a pu les aider, individuellement ou en groupes, à évoluer, parfois bien, parfois mal, mais en bien et en mal. Par ailleurs, il est évident que ma sensibilité m'amène à concevoir de l'homme, une image que je voudrais pouvoir respecter; sans aller jusqu'à l'admirer. Parce que le respect rend lucide celui qui l'exprime, comme celui qui le reçoit. L'admiration, au contraire, les rend tous les deux aveugles d'eux-mêmes et des autres. Si vous voulez vérifier cette théorie, vous pouvez procéder comme suit:

Dessinez cinq colonnes identiques sur deux feuilles de format A4 /

sur la première feuille:

-
et dans la première colonne, inscrivez les noms de tous vos amis et connaissances

- dans la seconde colonne, en face de chaque nom, écrivez OUI si vous pensez respecter la personne

- dans la troisième colonne, en face du OUI, s'il y en a un, inscrivez un signe "+" ou un signe "-" pour préciser le niveau de respect que vous attribuez à cette personne

- dans la quatrième colonne, écrivez NON si vous pensez ne pas la respecter

- et dans la cinquième, n'oubliez pas d'écrire également le "+" ou le "-" relatif au NON. Si vous n'avez pas d'avis, laissez la ligne vide.

Sur la seconde feuille:

-
dans la première colonne, inscrivez le nom de tous les hommes ou femmes politiques les plus en vue, toutes tendances confondues, et procédez de manière identique.

Vous pouvez faire la même chose pour les personnages du monde de la télévision et du spectacle. Plus vous aurez traité de catégories, plus le résultat recherché sera précis et vrai.

Vous ne risquez rien à tenter cette expérience, puisque vous la faites seul(e), face à vous-même et que restez seul(e) à en connaître les résultats lorsque je vous aurait donné la formule magique pour le calculer.

Ensuite, faites les comptes, colonne par colonne et genre par genre (n'omettez pas de comptabiliser les colonnes vides et les "+" ou les "-" Vous appliquerez la formule et vous obtiendrez votre ligne de respect de la société qui est la votre.

Michel-Louis LEONARD

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