Extrait 2
Rassure-toi, la suite n’est qu’une théorie ; une addition d’années, passées à déconner sur terre, additionnée de celles de compères qui, de même, ont tenté de marcher au plus juste de la ligne séparant Ariel de Lucifer. L’esprit n’en utilise pas moins le don d’ubiquité qui lui permet de voir bien plus loin, et plus clair. Je te propose ma prose, une première ! il faut bien commencer non ? Rien ne serait arrivé, si un soir de l’après 11 septembre 2001 je n’avais reçu ces deux « faxes » de ta part, deux dessins humoristiques. Ca continue d’ailleurs, plus soft et plus « logique », donc, j’en ris… Je conçois et j’admets, que la société ait besoin de la libre expression des provocateurs humoristes. (dont je suis à ma manière); mais, comme en toutes choses d’importance vitale, certains sujets exigeraient que leurs auteurs aient la délicatesse de s’autocensurer lorsque le champ d’action du sujet traité déborde de sang d’innocents, et qu’il peut entraîner l’humanité dans les gouffres insondables qui le bordent. Il est parfois dangereux de faire rire les populations de choses qu’il serait bon de passer sous silence afin de ne pas mettre en péril une action vitale pour tous. C’est ainsi que tu trouveras ci-après des pensées et des analyses absolument sans violence mais sans concession aucune. Par lesquelles je tente d’aborder et de traiter tous les sujets utiles possibles qui puissent mettre n exergue ce que je pense qui n’a pas été et ne va toujours pas dans le sens de l’évolution de la société des hommes. Les tricheries, les erreurs, les orgueils et lâchetés. Selon qui lira ces lignes, je serai certainement affublé de foule d’adjectifs et d’épithètes dont la couleur ne sera pas proche du blanc. Mais tant pis, je prends mes risques, et je sais que la critique est toujours plus facile pour ceux qui ne veulent pas risquer de se mettre en situation d’être eux-mêmes critiqués pour être rentré à fond dans des sujets brûlants.
Je trouve tes dessins parfaits sous tous rapports : au niveau du style, de la qualité graphique du réflexe « d’attrape-mouches »… Ils auraient peut-être été justifiés dans une émission télé de Ardisson ou de Ruquier ; ou d’une quelconque équipe du genre, toujours en recherche de la paternité, d’une image, d’une expression ou d’un événement n’ayant d’autre raison d’être que de monter en épingle et à plein écran, leur esprit de masturbateurs intellectuels, et leur dégoût de bander sans la présence d’une photographie grand format de n’importe quoi, pourvu que ce soit un morceau de femme dont on doute que c’en soit une. Ces squatters de plateaux télé et de premières pages de journaux, n’ont cure ni scrupules de présenter les faits du monde, accompagnés de leurs vraies raisons, pas plus que d’y associer les risques que nos sociétés occidentales encourent, en mésestimant le pouvoir de la volonté de certains chefs charismatiques du tiers monde de maintenir leurs peuples dans l’ignorance et dans des voies de régression, seules vraies garanties de maintien et de renforcement de leurs pouvoirs.