Extrait de texte. Les écrits sont en cours d'édition dans le recueil de textes de l'auteur "Les gouttes d'encre"
Après l'introduction suivante, vous pourrez prendre connaissance de la seconde partie, (en cliquant ci-dessus à gauche) et lire la tettre (très sérieuse) que j'envoie aujourd'hui-même avec Accusé de réception, à Sa Sainteté le Pape Benoît XVI. Cette lettre lui explique pourquoi je lui renvoie mon certificat de Baptême "déchiré" comme il se doit, qui témoigne de mon Athéïsme, c'est à dire de ma rupture enfin officialisée d'avec d'une part: la religion Chrétienne , et d'autre part et par principe, d'avec toute autre religion Monothéïste.
Mon point de vue
Les autres religions ? Elles ne sont pour moi, que des sectes pseudo-philosophiques pour certaines, ou des tentatives de structuration de la vie des humains, qui jouèrent parfois le rôle de maîtres à penser à des peuples en mal de certitudes et de fondations sociales , pour les autres. Ce ne sont pas des religions qui entreront dans le cadre du futur de l'humanité. Il n'y a pas lieu donc d'en tenir compte.
Et à ceux qui pourraient me taxer d'irrespect ou d'iconoclastie, je répondrais aimablement qu'étant donné:
1-
l'absolue impossibilité de trouver trace de deux témoins, ou de preuves quelles qu'elles soient, de l'existence d'une rencontre d'un homme avec un dieu quelconque. (basique, mais il me semble évident que les récits ne sont que des mises en scène justifiées ou non à des époques précises, pour impressioner et canaliser 99% des analphabètes acculturés d'un peuple riveté à des connaissances purement orales des raisons de leurs origines). Il faut reconnaître que la mystification est très bien conçue et organisée pour l'époque... Si cela se reproduisait à notre la nôtre, et avec les moyens et les connaissances disponibles de notre époque pas un chat n'y croirait jamais. Alors je me pose une question: "Pourquoi y croit-on alors qu'aujourd'hui personne ne s'attarderait à seulement écouter plus de 10 secondes?"
2-
l'absence d'une explication plausible à l'aberrance chronologique des Ecritures dites Sacrées antérieures au Nouveau Testament, dont il appert qu'elles contiennent une majorité de principes, tous structurés et édictés avant l'existence du peuple d'Israël dit: "Le Peuple Elu", dont certains ont plus de mille ans.
3- La remise en cause planétaire grâce aux les découvertes réalisées par des armadas d'archéologues, d'historiens et de scientifiques, des vérités de cet Ancien Testament ainsi que du déroulement de l'histoire-aventure de Jésus et de tous ceux qui y ont participé de son début à sa fin.
4- L'inexistence d'une seule raison concrète de croire que l'Eglise Catholique, (dans laquelle j'inclue les autres religions qui en sont issues pour raisons de shisme) - Qui s'est évertuée pendant mille cinq cents ans aux pratiques de l'intégrisme religieux criminel, au racisme de races et de traditions - Qui s'est portée garante de tous les potentats, rois et empereurs Européens jusqu'au début du XX° siècle, cautionnant toutes les atrocités perpétrées contre les peuples qu'ils ont envahis sans aucune considération de leurs structures et de leur position dans l'échelle de l'évolution - Qui s'est toujours opposée aux évidences scientifiques de la physique, de la médecine, de la technologie, aux désirs légitimes de livertés et d'émancipations sociales comme culturelles des classes "inférieures" des sociétés - Qui s'est toujours émancipée jusqu'à ce jour, de la profession de foi de pauvreté de son Emblême Jésus, dit le Christ... (Rendez à César, ce qui est à César... Et à Dieu ce qui est à Dieu) - Soit capable, et crédible, dans sa volonté actuelle affichée de brandir et servir une bannière de paix et d'amour universels en excluant tout objectif non-avoué de prosélytisme religieux et de retour à son statut ancien de religion, sinon d'état, de maître à penser socio-politique du XXI° siècle et de ceux futurs.
J'avais 11 ans lorsque j'ai levé un sourcil sur le mot "Religion". C'était au petit séminaire Saint-Jacques, dans ma ville natale. Il faut dire que dans la famille, ce n'était pas simple à vivre de chaque coté de la frontière entre l'Italie où mon Coeur est resté et la France où mon Esprit s'est forgé. Non, ce n'était pas facile ! Le coté Italien, Bel canto s'il en était au dessus de la ceinture, et terrien dans l'âme au dessous, avait toujours tendance à s'embraser au delà des espérances d'une allumette qui s'approche de brindilles mouillées pour allumer un feu de camp... Et le coté Vosgien d'origine Teutonne, moitié tête de chien, moitié Wagnérien, tantôt silencieux, tantôt walkyrie... Non, ce n'était pas facile nom d'un homme !
Eh oui, il fallait choisir... C'était la soutane ou l'uniforme ! Cornélien comme choix non ? Et si je vous disais ces deux là, parfois, faisaient la paix... comment croyez vous qu'un môme de onze ans pouvait s'en sortir ? Vous donnez votre langue au chat ? Alors je suis magnanime, je vais vous le dire !
En Italie c'est la Mamma qui commande, ça ne se dit pas mais ça se voit et ça s'entend... Et en France, le Papa se drape dans sa dignité, sort "pour affaires", traque la truite au bord d'une rivière le soir au retour, Le dimanche, il va à la chasse (quand c'est ouvert) ou jouer à la Lyonnaise, avec ses copains l'après-midi. Mais le samedi après midi, il coexiste avec madame en sortant avec elle et les enfants, et le dimanche matin, il endosse la redingotte du berger et conduit ses brebis à l'Eglise Saint Jean, celle où l'on doit occuper la place qui nous est réservée. Je subodore que ça ne l'enchantait pas outre mesure, mais le moule est le moule, n'est-ce pas ?
Or donc, un ou deux mois par an, je partais en stage d'intégrisme religieux chez la Mamma Vosgienne de mon Papa, et le reste du temps, je rivalisais d'ingéniosité avec les instituteurs, pour ne pas subir les "colles" censées me faire rater le sacro-saint cathéchisme chez madame Trucmuche.
C'est ainsi que j'entrais dans ce "Petit Séminaire", avec la volonté de me cultiver, selon le grand désir de la Mamma et par goût personnel aussi et, accessoirement devenir prêtre. Ouf, je l'ai dit ! Dans la famille, coté Mamma, certains avaient.../...