"Les gouttes d'encre"

Baptême et Religions - Les Pape et Moi...!
.... Ma lettre au Pape Benoît XVI avec en P.J mon certificat de baptême

Extrait de la lettre. Les écrits sont en cours d'édition dans le recueil de textes de l'auteur "Les gouttes d'encre"

 

Michel-Louis LEONARD ----------------------------------Paris : le 18 Février 2006
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à sa Sainteté le Pape Benoît XVI
Segreteria di Stato di sua Santita
Città del Vaticano
I- ROMA - ITALIA

Objet: Renonciation définitive au statut de Chrétien Catholique par le renvoi de mon extrait de baptême à Votre Sainteté – en tant que plus haute autorité de l’Eglise Catholique.

Très Saint Père,

J’ai l’honneur, en respect de l’objet de la présente, et de celui du statut que je me suis découvert il y a longtemps déjà, de concrétiser enfin, officiellement, l’état qui est le mien, qu’il ne m’apparaissait pas nécessaire de porter à l’extérieur avant ce jour. Soixante ans de vie ? Ce n’est rien ! Rien comparé au temps passé de l’univers et moins encore en regard de son futur. Mais au niveau de l’histoire, soixante ans suffisent à l’homme, curieux cela s’entend, pour en connaître ce que ses autorités temporelles et spirituelles, (quelles qu’elles furent et soient) de tous temps ont voulu lui faire accroire. Ce temps suffit aussi, pour les plus curieux encore, pour ressentir et comprendre qu’il n’y a pas de vérité déïque qui soit à l’origine de la création humaine, telle que l’enseignent les religions Judéo-Chrétiennes et l’Islam.

La croyance en un dieu – créateur de toutes choses - omnipotent – aimant - coercitif et impitoyable dictateur et ré compensateur d’éternité de paix et d’amour, pour ceux qui revêtiraient la cape des préceptes qu’il aurait cousue lui-même, enfermant l’humanité dans la plus rude obéissance jusqu’à sa mort, est une conception aberrante. Elle naquit de l’esprit de l’homme en apprentissage de son environnement, et espèce faible s’il en était, au sein des autres espèces occupant la planète. Cette croyance fut d’abord induite par cette faiblesse de l’homme face aux prédateurs et aux terribles colères de la nature. En fait par la crainte qu’il avait de subir la mort… la donnant lui-même pour survivre. Croyance d’abord utile en favorisant la constitution d’embryons de communautés par le fait du partage à plusieurs du sentiment de peur, diminuant ainsi le stress chacun, mais faisant naître - celui d’une sécurité, relative, mais en constante évolution, induisant à son tour la nécessité du partage des ressources, et rapidement en l’homme, la notion de valeur et de propriété. Ce premier cycle parcouru, qui aurait pu être bénéfique en termes de progression humaniste (grand mot pour l’époque) de l’homme, fut à la base de la notion de classes différentes au sein d’une « société ainsi constituée. Ensuite, l’humanité ne put qu’évoluer, nonobstant la valeur créative de l’homme, que dans le sens de sa recherche et la possession des richesses et de l’inséparable besoin de pouvoir qui l’accompagne. Il n’y a rien d’autre à découvrir des raisons de la création toute virtuelle de l’idée déïque par l’homme. Chaque élément physique né se construit jusqu’à ce qu’il retourne participer au cycle en valeur ajoutée de ce qu’il a été – POINT FINAL -

ble de l’ensemble de ceux qui constitueraient la communauté. Le véritable « Bonheur Insoutenable ». Les chemins de Dieu sont impénétrables dites-vous… Si je voulais considérer que cette expression est une vérité, elle en représente sans aucun doute une autre : Que Dieu n’aurait pas accordé à l’homme sa liberté. En effet, il faudrait supposer que le malheur d’un homme, qui amènerait un bonheur ou un événement positif, est entièrement voulu et favorisé par Dieu. L’homme dans ce cas serait ni plus ni moins qu’un instrument/prétexte dans la main de Dieu. La théorie de a récompense du paradis promis par Dieu à ceux qui souffrent et meurent par Sa Volonté ne serait qu’une manipulation aussi honteuse et inique, que la promesse des honneurs aux soldats envoyés, poussés par les « patrons des nations » à se faire tuer dans des guerres qui ne rapportent jamais qu’à eux. Je n’aime pas ce genre de « patrons » et je n’aimerais pas que Dieu existât vraiment s’il raisonnait ainsi. Je suis donc heureux de pas croire à Lui, cela m’évite de le détester.

Non, l’homme, le vrai, s’il est capable d’apprendre, de comparer, et de choisir, n’est pas conçu pour tendre sa joue gauche lorsqu’il reçoit une gifle sur celle de droite… Sauf de l’accepter en sacrifice pour que survivent ceux qu’il aime ou faire en sorte qu’une sienne idée progresse. En théorie c’est d’ailleurs ainsi que Jésus aurait fait progresser la sienne. Mais il est quasiment certain que sa mort ne fut que le résultat d’un mauvais calcul relevant de la politique de son clan. Il est aussi possible qu’il ait été en finalité utilisé et sacrifié en désespoir de cause. Il reste que sa « résurrection » comme celle de tous les ressuscités, ne sont qu’invention ou subterfuges. Subterfuges de leurs morts ? Très possible et même certain ; trop de détails découverts maintenant font trembler les fondations de ces montages sur leurs bases. Aucune religion pourra tenir ses vérités debout dans le futur.

Il est fatal et nécessaire qu’elles disparaissent pour laisser la place à des philosophies humaines et humanistes qui donne à l’homme une autre raison de vivre que celle de ne pas mourir ou de continuer à vivre dans un hypothétique au-delà. Cette philosophie peut supplanter toutes les autres dans la mesure ou l’homme pourra apprendre à vivre dans le but d’être à la fin, fier de ce qu’il a fait dans sa vie et sans renier les erreurs qu’il ne peut fatalement éviter de commettre s’il veut « apprendre » !

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Michel-Louis LEONARD


Copie à Mgr Patenôtre - Archevêque de Sens-Auxerre

 

 

 

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