Extrait de deux strophes et demi Les écrits sont en cours d'édition dans le recueil de textes de l'auteur "Les gouttes d'encre"
Mains croisées sous la nuque, alanguie,
Yeux clos sous des lunettes noires
Tu reposes, étendue sous la tonnelle.
Un large rai se joue alors des frondaisons
Et me révèle ainsi ton corps à demi nu,
Si porcelaine et sage, que partageant
Mon émotion, un Renoir en moi s’éveille.
Il fait chaud, trop chaud pour qu’un bruit
Ne te dérange. Tu ne le sais pas vraiment,
Mais, entre rêve et réalité, tu t’es envolée.
Tu planes lentement là-haut, très haut
Dans le ciel et tu rêves d’être le Grand Albatros
Blanc, si silencieux... Si solitaire !
Mais dans ton rêve se glisse l’Aigle, majestueux !
Son œil implacable t’observe Albatros… !
Il décode, traque le moindre frémissement…
Qui es-tu toi, dont les ailes concurrentes
Sorties de nulle part envahissent soudain...
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Michel-Louis LEONARD
Copyright©L’Aigle Royal et l’Albatros Blanc – 06-2005
Petit éclairage de ce poème (extrait de: "Antithèse du poème du même auteur )
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"Rien dans la vie n'est jamais ce qu'il y paraît...
Ce poème ?
Un rêve ! Un trompe l'oeil !
Une réalité encore et toujours
Recomposée, une invite au pas non encore pensé de son auteur
A se poser devant celui qu'il réalise tout juste avoir fait,
Et au suivant, à concevoir que c’est à lui d’avancer.
Le poème est une structure logique, enfin donnée
Aux sentiments mal perçus de notre vie passée,
Qui n'en avaient pas vraiment ,tant s’évertue l’auteur
A lui en donner une qui flatte au mieux possible
Ses conceptions du passé dans son présent de l’instant."
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Nous sommes ce qu'on ne saura jamais que nous serons au pas suivant que nous ferons peut-être... Ou pas !